Vincent d'Artefakt à Compiègne : "du beau à voir, du bon à réfléchir."

Vincent d'Artefakt à Compiègne : "du beau à voir, du bon à réfléchir."

Avec Artefakt, Vincent à pour objectif de faire découvrir la scène du street art et de l'art contemporain à Compiègne (et dans toute la France !).

Artefakt Compiègne événement artistique

Après avoir lancé une association de découverte du street art à Marseille, Vincent Kieffer revient dans sa ville d'origine, Compiègne. Il y crée Artefakt, à la fois galerie en ligne et agence événementielle, qui a également pour objectif de faire connaître les artistes de street art et d'art contemporain au grand public.

Artefakt Compiègne portrait Vincent Kieffer

©Ludivine Nackedcat

Quel est le concept d'Artefakt à Compiègne ?

Artefakt est donc tout d'abord une galerie en ligne sur laquelle vous pouvez retrouver et acheter des œuvres originales d'art contemporain et de street art. Je travaille également avec des artistes locaux afin de les faire connaître. Pour cela, j'organise aussi des évènements : des expositions, des live painting (des artistes peignent en direct), des événements privés... Toujours dans cette optique, je propose aussi une prestation de décoration d'entreprise.

Je fais une sélection des œuvres des artistes pour avoir à la fois une proposition éclectique et de belle qualité, graphique et esthétique.

Vous avez par exemple une exposition à l'Hôtel Mercure. Pouvez-vous nous en dire plus sur cette partie du travail d'Artefakt ?

En effet, il y a des lieux comme l'Hôtel Mercure à La Croix-Saint-Ouen, où je propose des expositions permanentes. Cela permet à ces lieux d'avoir une décoration de caractère, et aux artistes d'avoir une visibilité supplémentaire. Et pour les particuliers, c'est un évènement culturel près de chez eux !

En fait, je n'ai pas de lieu à moi, mais j'en ai plein !

Artefakt Compiègne expo street art

Vous êtes vous-même initiateur de projets artistiques ?

Oui ! Le dernier en date fut le 10 juillet au Cloître Saint-Corneille à Compiègne à l'occasion du bicentenaire de la naissance de Charles Baudelaire. Un mélange entre conférences, lectures, projections de photos, exposition, peinture, et même un concert. C'était un événement pluridisciplinaire.

Mon idée est vraiment de proposer des événements différents, très protéiformes, combinant plein d'arts variés. Moi, je vois vraiment la culture comme cela. La culture, c'est l'élévation. Et je pense donc qu'il faut essayer de donner du beau à voir, mais également du bon à réfléchir.

Pourquoi avez-vous voulu vous lancer dans ce projet ?

Je ne viens pas du tout de ce milieu à la base, mais j'ai voulu me lancer là-dedans par goût, tout simplement ! Avant Artefakt, j'avais créé une association à Marseille en 2014. Elle avait pour objectif de découvrir et faire découvrir la scène du street art à Marseille. Puis, quand je suis revenu à Compiègne, d'où je suis originaire, j'ai créé Artefakt.

Au fur et à mesure, avec l'association, j'ai accumulé beaucoup d'informations auprès des artistes et des intervenants. J'ai remarqué que quand je donnais des conseils à des artistes, moi qui ne peins pas, on m'écoutait. Mes conseils étaient plutôt cohérents, pertinents, et je me sentais vraiment à ma place. Et puis je pense que j'ai un sens esthétique pour tout ce qui est accrochage, cadrages, choix des œuvres. À partir de là, je me suis dit que c'était peut-être le métier que j'attendais !

Artefakt Compiègne live painting

Le monde de street art est-il développé à Compiègne ?

Pas du tout ! Je pense qu'il y a un véritable vide dans ce domaine à Compiègne. Mais les choses sont en train de bouger, avec différents artistes et Artefakt aussi !

Par exemple, l'une des premières réalisations lancées par Artefakt a été pour rendre hommage à un médecin décédé de la Covid19 à Compiègne avec la réalisation d'une fresque sur l'hôpital de la ville. C'est le type de projet que je mets vraiment en avant, parce qu'il a à la fois du sens, surtout pour la population de la région, et parce qu'il permet aussi de faire un bel hommage, en utilisant le street art comme outil.

Artefakt fresque hopital de Compiègne

Pourquoi êtes-vous revenu à Compiègne ?

À la base, c'était pour des raisons personnelles, mais aussi parce que je pense que Compiègne (et sa région) est un lieu porteur, où il a véritablement quelque chose à faire, à créer. Il faut faire bouger les choses !

D'ailleurs, quand je suis revenu à Compiègne, cela faisait quinze ans que j'étais parti, j'ai senti que c'était le bon moment pour lancer Artefakt. Je n'aurais pas porté ce projet ici il y a 15 ans. Aujourd'hui, de plus en plus d'artistes s'expriment, se montrent, et il y a une vraie volonté pour que les choses changent.

D'où vous vient cette passion de l'art ?

Je n'en sais rien. Je suppose que c'est comme ça et que ça a toujours été !

Je fais de la musique en tant qu'amateur à côté. Par contre, je ne fais pas de peinture, et je suis incapable de peindre ! Et je crois que c'est pour cela que j'ai choisi ce domaine. Parce que quand vous êtes capable de faire certaines choses dans une discipline, ça vous émerveillera beaucoup moins, et vous allez tout de suite vous comparer. Alors que justement, comme je ne dessine pas, je suis moi-même émerveillé !

Artefakt Compiègne art contemporain

Pourquoi vous êtes-vous lancé dans l'aventure Dailyn ?

Dailyn allait complètement avec le changement que j'avais envie d'opérer avec Artefakt. Sur la galerie en ligne, je vends principalement des originaux, à des prix qui varient entre 500 et 5000 euros. Mais aujourd'hui, je veux développer une nouvelle offre. En cohérence avec le territoire, je voulais proposer aussi des reproductions à des prix plus bas ; comprises entre 50 et 300 euros ; notamment d'artistes locaux. Et je trouvais justement que Dailyn collait parfaitement avec cette stratégie de me diversifier. Je propose donc cette autre offre, de reproductions, sur Dailyn.

Cela m'a permis de différencier mes deux offres. Je pense que ça n'aurait pas été cohérent de mettre toutes les œuvres sur mon site en ligne, ou encore de mettre des œuvres à plus de 1000 euros sur Dailyn, qui est un service de click and collect.

Ça me permet aussi de travailler avec des artistes avec qui je n'aurais pas forcément travaillé sur ma galerie en ligne, tels que de nombreux artistes locaux émergents. C'est vraiment dans l'idée globale d'Artefakt : faire la promotion des artistes locaux. Et Dailyn s'inscrit vraiment dans cette idée selon moi, comme c'est une application de proximité !

Retrouvez également les produits et les bons plans de ARTEFAKT et achetez en Click & Collect sur l’application Dailyn par ici :https://app.dailyn.app/compiegne/shops/artefakt-f3b011ec