Guide sur les commerces de proximité

Guide sur les commerces de proximité

Le commerce de proximité, constat et réflexion sur son évolution

Guide sur les commerces de proximité
15 oct. 2019

Tout savoir sur les commerces de proximité : définition, concept, avantages de consommer chez nos commerces de proximité, comment trouver les meilleurs commerces de proximité, astuces pour échanger avec les commerces de proximité, etc.

Vous avez sûrement entendu souvent au journal de TF1 qu’il faut consommer local, nous avons tous envie de consommer local sur notre territoire, mais comment faire pour y arriver sans contraintes ? En effet l’e-commerce et les livraisons à domicile offrent des atouts non négligeables.

Comment définir les commerces de proximité ?

Qu’ils soient au pied de nos immeubles ou au centre de nos quartiers, les commerces de proximité représentent pas moins de 72% des commerces en France (données INSEE 2018). Alors comment définir ce type de commerce si cher au français ?

Définition

Il s’agit de surfaces commerciales de vente en détail, souvent de petite ou moyenne taille proposant des produits ou services relevant d’une consommation quotidienne ou régulière. Ce sont principalement des commerces indépendants mais il y a également des franchisés ou des enseignes de la grande distribution.

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Le secteur alimentaire est fortement représenté avec notamment, la boulangerie, le primeur, la boucherie, la poissonnerie, la supérette. On retrouve également les commerces de quotidienneté non alimentaires tels que le café-tabac ou le marchand de journaux. Enfin, le commerce de proximité compte également les magasins à fréquentation plus occasionnelle tels l’habillement, la bijouterie, la parfumerie, l’optique ou la coiffure… Ainsi, le commerce de proximité couvre un large panel de secteurs d’activité dans les produits et services. Dans le langage courant, on pourra faire référence au “petit commerçant”, au “magasin de quartier” ou au “commerce du coin”. Tous ces termes définissent au moins en partie le commerce de proximité.

Évolution du commerce de proximité en France.

Dans la France de l’après-guerre, le commerce de proximité représente le mode de consommation standard. Ainsi, les ménages s’approvisionnent en produits de première nécessité et services divers auprès des commerçants de leur quartier. C’est l’âge d’or des petits commerçants. À cette époque, les consommateurs dépensaient l’essentiel de leurs revenus dans l’économie locale.

À partir des années 60, la France voit l’avènement de la grande distribution et de la consommation de masse portée par un contexte économique particulièrement favorable. Les villes se remodèlent et l’on voit émerger des centres commerciaux en zone péri-urbaine.

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Dans les années 80, les centres commerciaux et les hypermarchés sont rois mais l’urbanisation croissante éveille les premières prises de conscience sur l’environnement et la surconsommation. Les banlieues s’étendent et des commerces de taille intermédiaire s’implantent pour répondre aux différents besoins. Les petits commerçants sont de plus en plus fragilisés, notamment les commerces indépendants. Les centres-villes s’uniformisent avec de plus en plus de chaînes de magasins que l’on retrouve dans toutes les grandes villes. C’est une réalité que l’on constate encore aujourd’hui au niveau mondial avec des enseignes installées aux quatre coins du monde.

À partir de la fin du XXe siècle et de l’arrivée d’internet, le client devient de plus en plus exigeant car disposant d’un plus grand choix (commerces de proximité, grandes surfaces, magasins spécialisés, e-commerce) et d’une meilleure information ( comparateurs, avis… ). Le commerce de proximité va perdre du terrain au profit de ces magasins en ligne et des centres commerciaux.

Retour vers les commerces de proximité

L’émergence récente des tendances du « consommer local », accompagnée d’actions publiques en faveur du commerce de proximité a permis aux petits commerçants de retrouver un regain d’intérêt auprès des consommateurs. Témoin de ces nouvelles manières de consommer, la grande distribution a dû s’adapter à cette demande de proximité des consommateurs en implantant des petites surfaces commerciales adaptées à la taille de chaque type de commune (Carrefour City, Carrefour Contact, Proxi, My Auchan…). 

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En quelques décennies, le paysage du commerce en France a fortement évolué. Il est interdépendant de tout un environnement social, économique, technologique et surtout écologique ces dernières années.

En 2008, le secteur du commerce de proximité n’employait pas moins de 1 200 000 salariés (données INSEE 2008) soit près de la moitié du commerce total. 

Implantation des commerces de proximité

Le plus souvent, les magasins de proximité se regroupent dans les centres-villes ou dans des quartiers, dans ce que l’on appelle des pôles de vie, zones regroupant au moins 4 commerçants dans un rayon de 300 mètres. La concentration de ces commerces permet de dynamiser les communes, qu’elles soient urbaines ou rurales. Toutes les communes ne disposent pas de commerces de proximité particulièrement dans les zones rurales. Cependant, on estime à 4 minutes en moyenne le temps de trajet véhiculé pour se rendre dans un commerce de proximité dans une commune voisine. Bien que cette durée moyenne cache une grande disparité, elle montre une bonne accessibilité globale à ces surfaces commerciales sur l’ensemble du territoire.

Le commerce de proximité et les Français

Le portrait du client type

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Deux tiers des clients du commerce de proximité sont des femmes souvent âgées de plus de 50 ans (59%). 71% d’elles n’ont plus d’enfants au sein du foyer. Ces clients se rendent le plus souvent dans ces commerces à pieds (62%) et ont pour habitude de s’y rendre plusieurs fois par semaine. Dans 70% des cas, ces clients habitent des agglomérations de moins de 20 000 habitants. 

Les valeurs associées des commerces de proximité

Selon une étude menée par la CGAD, le commerce de proximité véhicule 4 valeurs principales aux yeux des Français : 

  • La taille humaine : Des surfaces commerciales de petites tailles permettent au client d’être plus à l’aise et d’avoir plus facilement des repères
  • la convivialité : La proximité, la disponibilité et la récurrence créent un lien relationnel entre le client et son commerçant
  • le savoir-faire : les commerçants, notamment dans l’alimentaire, sont souvent détenteurs d’un savoir-faire artisanal (boulangerie, boucherie, …) reconnu par leurs clients.
  • la qualité : Le savoir-faire et l’expertise aboutissent souvent à des produits de qualité.

87% des Français estiment que le commerce de proximité est vecteur de lien social. Dès lors, on comprend pourquoi les politiques publiques mettent beaucoup d’énergie dans le maintien du commerce de proximité. Il contribue fortement à l’équilibre social nécessaire à une stabilité politique.

La fierté du local

Le français est chauvin et fier comme un coq, c’est une réalité culturelle. Et cela se constate à tous les niveaux : au niveau national comme au niveau local. Ainsi, les habitants d’un village, d’une ville, d’un canton ou d’une région, seront toujours fiers de promouvoir les produits et commerces de leur secteur. Le lien d’appartenance est d’autant plus fort que l’entreprise est locale et indépendante.

Qui dit local, dit aussi quartiers. Alors (re)découvrez Lille en vidéo, son histoire et ses secrets…

Les commerces de proximité préférés des Français

Les Français sont attachés au commerce de proximité mais, selon une étude Harris Interactive, certains d’entre eux font figurent de favoris. Ainsi, on retrouve dans le top 3 : le boulanger/pâtissier avec 54% de références, loin derrière, le pharmacien (26%), puis le coiffeur (19%). Sont cités également le restaurateur (16%), le boucher (15%) et le libraire (15%). Les femmes citent davantage les commerces liés à la beauté ou la mode (esthétique, mode, coiffure…) tandis que les hommes se tournent majoritairement vers les artisans/commerçants “de bouche”.

Quels sont les avantages des commerces de proximité ?

Si les consommateurs sont de plus en plus nombreux à retrouver leurs petits commerçants, c’est qu’ils y trouvent de nombreux avantages :

La proximité

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Comme leur nom l’indique, les commerces de proximité sont accessibles dans l’environnement direct du consommateur, c’est-à-dire près des zones d’habitation. Pas besoin de faire des kilomètres en voiture, on les retrouve bien souvent en bas de chez soi dans les zones urbaines ou facilement accessibles en transport en commun. À la clé, le client pourra gagner du temps et une certaine qualité de vie. En effet, en évitant des trajets trop longs pour des courses d’appoint ou une coupe de cheveux, le consommateur s’épargnera le stress des embouteillages ou des parkings surchargés. La proximité permet plus de souplesse : on n’hésite pas à se rendre à l’épicerie du quartier deux fois dans la journée parce qu’il nous manque un ingrédient par exemple.

La convivialité 

Prune Axer, gérante de Série Noire à Lille

Prune Axer, gérante de Série Noire à Lille

À l’heure de la digitalisation des modes de vie, retrouver les contacts humains chez le vendeur du coin a de quoi rassurer les clients. Loin de l’anonymat des hypermarchés, les commerçants et vendeurs de proximité développent un relationnel plus riche avec leurs clients. La convivialité est un élément essentiel que l’on retrouve auprès de ces commerces de proximité. En effet, par définition, les clients y font des achats très régulièrement, ce qui contribue à une certaine reconnaissance du client de la part du vendeur. Des liens de confiance entre le commerçant et le client se créent plus facilement. Le commerçant apprend à connaître son client, ses habitudes et peut même lui faire crédit quand celui-ci oublie son moyen de paiement… Outre la relation de confiance qui le lie au commerçant du quartier, le client appréciera également la convivialité partagée avec d’autres clients qui peuvent être des voisins ou amis croisés régulièrement dans ces magasins.

La personnalisation

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Grâce à une fréquentation régulière, le commerçant ou vendeur connaît personnellement ses clients. En effet, dans ces commerces locaux, il y a peu de turn over, donc le lien client – commerçant se créent souvent sur plusieurs années. Cette connaissance client est une vraie richesse pour le consommateur, car le commerçant va naturellement adapter son service et ses conseils pour rendre l’expérience du client encore meilleure. Par exemple, le petit quincaillier du centre-ville, fréquenté depuis plusieurs années, sera à même de fournir le meilleur conseil au client en connaissant au mieux son historique et ses talents de bricoleur (ou pas). 

Les petites entreprises ont besoin de la technologie

Le lien social

L’impact du commerce de proximité va bien au-delà de la convivialité. Pour certaines personnes isolées comme les personnes âgées, par exemple, le commerce de proximité représente un lien social fort. La fréquentation quotidienne des commerces tels que le boulanger ou le boucher incite ces personnes à sortir de chez elles, à rencontrer d’autres personnes. Elles se font connaître des commerçants du quartier, ce qui participe à combattre l’isolement dont elles peuvent parfois souffrir. Par ailleurs, bien souvent les plus jeunes vont faire leurs premiers pas dans la vie économique en fréquentant les commerces de quartier. Les parents sont plus enclins à laisser leur enfant de 10 ans muni de quelques pièces aller chercher la baguette le dimanche matin. Le commerce de proximité représente un environnement économique rassurant reprenant tous les usages de politesse et de socialisation utiles au développement des enfants. 

La qualité

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Pour se démarquer de la grande distribution, imbattable sur les prix, les commerces de proximité proposent souvent des produits ou services plus qualitatifs. Ces magasins vont davantage miser sur des produits artisanaux, produits localement et jouissant d’une très bonne image auprès des consommateurs. Par ailleurs, la proximité du commerçant avec son client engage fortement sa réputation. Ceci induit chez le consommateur un sentiment de réassurance quant à la qualité des services et produits fournis. Ainsi, le commerçant qui connaît ses clients sera plus attentif à ceux-ci, car leur fidélisation est l’élément indispensable à la pérennité de son commerce. 

La réactivité du service

Le service après-vente des grandes enseignes peut vite virer au cauchemar si les process parfois compliqués ne sont pas respectés… Le consommateur est souvent amené à joindre une plateforme téléphonique et passer de service en service sans trouver réponse à sa demande. Il peut y avoir tellement d’intervenants dans le processus de décision que celui-ci en est souvent fortement ralenti. Au contraire, les commerces de proximité savent qu’ils doivent leur survie à la clientèle locale pour laquelle ils se doivent de fournir un service très réactif. De plus, la taille de l’entreprise et le faible nombre d’interlocuteurs permet d’apporter des réponses plus personnalisées.

Le soutien à l’économie locale

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Faire ses courses auprès des commerces de proximité est presque un engagement citoyen. En effet, toutes les dépenses faites chez ces commerçants participent au dynamisme de l’économie locale. D’une part, ces achats génèrent des taxes et impôts qui seront réinjectés en partie dans l’aménagement du territoire et les services sociaux de la ville. D’autre part, choisir de dépenser son argent dans le magasin du coin bénéficie à l’emploi des personnes en proximité. Enfin, le soutien à cette économie locale participe à la dynamisation globale du quartier ou de la commune. Ainsi, maintenir ces commerces entretient le cercle vertueux des villes dynamiques en attirant des populations actives, des familles, ce qui amène au maintien des écoles et des services publics. Au final, le commerce de proximité est un maillon essentiel dans l’équilibre d’une commune. 

Le premier et dernier kilomètre

Ironie du sort, le commerce de proximité est un soutien essentiel à son concurrent l’e-commerce. En effet, la logistique mise en place par les boutiques en ligne pour livrer leurs clients repose sur les sociétés de livraison et sur des points relais, ces magasins proches des zones d’habitation. Ainsi, le commerce de proximité est devenu un maillon logistique de l’e-commerce. Les points relais sont utilisés aussi bien pour déposer des colis (le premier kilomètre) que pour récupérer des colis (dernier kilomètre). Ces points de vente participent à optimiser le système logistique en mutualisant les déplacements du client pour ses achats en ligne et chez son commerçant préféré du coin. 

L’environnement

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La fréquentation des commerces de proximité contribue à réduire la consommation de carbone liée aux déplacements. Ces magasins étant proches du domicile des consommateurs, ceux-ci choisissent souvent de s’y rendre sur la route de leur travail ce qui limite l’impact écologique. La proximité de ces commerces permet également de favoriser des modes de transport écologiques tels que la marche, le vélo, la trottinette, etc. Outre le mode de transport, il faut souligner que le commerce de proximité, notamment les petits commerces indépendants, privilégient souvent la vente de produit locaux. Et qui dit produire local dit empreinte carbone réduite. En bref, en relocalisant notre consommation, nous adoptons également un comportement éco-responsable.

Quels sont les inconvénients des commerces de proximité.

Le choix

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On le sait, ce n’est pas chez son petit commerçant que l’on retrouvera le plus large choix de produits. De par la surface commerciale souvent restreinte, le commerce de proximité se voit contraint de proposer une gamme réduite. C’est d’ailleurs ce qui a, en partie, fait le succès des hypermarchés lorsqu’ils ont commencé à s’implanter : offrir au consommateur un choix inégalé, des rayons interminables proposant une multitude de déclinaisons de produits (marque, conditionnement, couleur…). En outre, les petites enseignes n’ont souvent pas la place de stocker un grand nombre marchandises, ce qui génère un risque plus grand de se trouver en rupture de stock.

L’accessibilité

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Les commerces de quartier peuvent être très pratiques pour les populations résidant à proximité directe. En revanche, pour d’autres il est nécessaire de s’y rendre en véhicule pour des raisons diverses : trop éloigné, pas de transport en commun, nécessité de transporter des marchandises volumineuses ou lourdes… Ces magasins, souvent implantés dans les centres-villes ou au cœur des quartiers, se rendent peu accessibles en voiture. C’est de plus en plus vrai avec les politiques visant à garder l’automobile à l’extérieur des centres-villes. Résultat : les places de parking sont peu nombreuses et souvent payantes, ce qui constitue souvent un frein pour certaines personnes à fréquenter ce type de commerces. 

Les prix

Personnes ne s’étonnera de trouver des prix plus élevés chez un petit commerçant comparativement à une grande surface ou une grande chaîne de magasins. Le modèle économique de ces derniers repose en grande partie sur de gros volumes de vente et les économies d’échelle qui en découle. Alors que paye-t-on chez nos petits commerçants ? D’une part, la proximité et la rapidité pour les produits de dépannage. Il est plus simple de descendre à l’épicerie du coin pour acheter les quelques œufs manquants pour le repas du soir plutôt que de se rendre au supermarché en périphérie. Également, on trouvera souvent des produits de meilleure qualité ou artisanaux donc plus chers, notamment chez les petits commerçants indépendants.

L’amplitude horaire

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À l’exception des petits épiciers ouverts nuit et jour en milieu urbain et que l’on appelle également night shops, les commerces de proximité proposent souvent des horaires d’ouverture plus restreints que les centres commerciaux. Les magasins de quartier ferment plus tôt le soir, souvent 19h et ils sont fermés en moyenne 2 jours par semaine. Ils ne peuvent concurrencer les grands centres commerciaux ouverts 6 jours sur 7 et parfois jusqu’à 10 heures par jour. D’ailleurs, la réglementation sur les jours d’ouverture est un enjeu politique important pour ces commerçants. En effet, beaucoup estiment que la déréglementation des jours d’ouverture, notamment le dimanche, impacterait négativement le chiffre d’affaires des petits commerces. Les clients seraient plus enclins à déporter une partie de leurs achats le dimanche. 

Comment trouver de bons commerces de proximité ? 

La proximité

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La manière la plus évidente de trouver un commerce de proximité est de tester ceux de son environnement proche : le boulanger au coin de la rue, le coiffeur du quartier, la supérette du centre-ville, etc. Parce qu’ils sont bien implantés dans leur territoire, les petits commerçants cherchent à répondre aux besoins de leurs clients locaux en délivrant un service personnalisé et en étant à leur écoute. Ainsi, c’est la régularité et le partage avec le commerçant qui fera que le client y trouvera le service et le produit attendu.

Le bouche-à-oreille

Le bon vieux bouche-à-oreille reste un puissant moyen de trouver de bons commerçants et de bons produits. Le retour d’expérience des proches ou moins proches permet au commerçant de bâtir une réputation qui sera bien plus solide qu’une campagne de communication marketing. On le constate de plus en plus dans la manière dont les Français consomment sur internet. Dans une étude TrustPilot de 2019, on apprend que 38% des consommateurs consultent les avis avant tout acte d’achat. En bref, le “tu connais pas un bon opticien ? ” a de beaux jours devant lui !

Les grandes enseignes

Au-delà des commerces indépendants, notons que les grandes enseignes investissent également dans le commerce de proximité, notamment dans l’alimentaire avec par exemple (proxi, Carrefour city, U express, Petit Casino, enseigne carrefour…) Dans ces cas, c’est la renommée et la confiance en la marque qui va rassurer et fidéliser le consommateur. Qu’elles soient franchisées ou en nom propre, ces enseignes doivent se conformer à un certain niveau de service et de qualité défini par la maison mère. Un consommateur qui retrouve son enseigne habituelle, sur un lieu de vacances par exemple, sera rassuré de retrouver un niveau de qualité similaire à ce qu’il connaît par ailleurs.

Le digital

La vente en ligne en suisse

Les commerces de proximité sont de plus en plus présents dans l’univers digital et c’est une excellente nouvelle pour les consommateurs. Il existe plusieurs sites qui aident à trouver des commerçants. Le plus évident est l’utilisation de Google, qui utilise les données de géolocalisation pour donner les noms et adresses des commerçants situés à proximité de la position de l’internaute, en réponse à une requête du type “Pâtisserie” ou “Cordonnier”. Ce service appelé Google My Business, permet à un commerçant d’avoir facilement une présence digitale minimum avec quelques infos essentielles, telles que les horaires d’ouverture, l’adresse ou le numéro de téléphone. Il existe bien évidemment des sites et applications plus spécialisés qui vont permettre de trouver le bon commerçant comme par exemple la plateforme locale Dailyn.

Les bonnes pratiques pour consommer local dans les commerces de proximité. 

Lorsque l’on fait principalement ses achats dans les grandes surfaces ou zones commerciales, les centres commerciaux ou en ligne, adopter une démarche responsable en privilégiant les commerces de proximité demande la mise en place de nouvelles habitudes. Voici quelques conseils pour devenir un adepte de la consommation locale.

L’équipement

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Tout d’abord, pour consommer local, il est nécessaire de s’équiper des bons contenants pour transporter ses achats. Pour les courses à pied, on privilégiera les chariots de course devenus très tendances ces dernières années. Ils sont très utiles lorsque l’on a un volume relativement important à transporter. Dans le cas contraire, quelques sacs cabas feront l’affaire. Choisissez-les confortables dans la prise en main, surtout si vous avez beaucoup de marche à pied à faire. Vous vous déplacez en vélo ? Avez-vous pensé au panier ou aux sacoches très pratiques pour transporter vos achats. Vous pouvez également adopter un sac à dos qui sera suffisant pour les petites courses. C’est l’occasion d’investir dans quelques sacs à vrac ou autre contenants pour tendre vers le zéro déchets. Enfin, gardez ces sacs à portée de main, dans un placard ou portemanteau dans votre entrée par exemple. Cela facilitera l’automatisation de ces nouvelles habitudes. 

L’organisation

Vous aviez l’habitude de faire vos courses une fois par semaine ? Vous allez sans doute devoir faire vos achats un peu plus souvent en fréquentant les commerces de proximité. Bien souvent, vous y gagnerez en fraîcheur et en qualité de produits. Pour ne pas perdre en temps, vous pourrez adopter de nouvelles habitudes. Par exemple, faire une drive piéton en commandant en ligne chez votre boucher sur votre temps de pause au bureau, et en permettant à votre aîné d’aller retirer la commande en sortant de l’école. Ou alors profiter d’un retrait de colis en point relais auprès de votre commerçant pour faire vos courses.

La convivialité

On ne se comporte pas chez son petit commerçant comme en grande surface. À force de les fréquenter, on finit par connaître les vendeurs des commerces de proximité. Il est de bon ton d’entretenir ce lien qui participe à créer une cohérence sociale au sein de la ville ou du quartier. Alors, plus que jamais, faites preuve de politesse et de civilité. Développez le relationnel vis-à-vis du commerçant, mais aussi des autres clients. On engage la conversation sur divers sujets comme par exemple l’indétrônable thème de la pluie et du beau temps ou sur les nouvelles du quartier. 

La curiosité

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Le commerçant connaît ses produits mieux que quiconque car c’est lui qui les choisit, voire les fabrique. N’hésitez pas à poser des questions sur l’origine des produits, leur fabrication, leur histoire… Bien souvent, le petit commerçant est un passionné de ce qu’il vend et sera ravi de vous donner toutes les informations sur ses produits. Ce sont dans ces échanges informels que le professionnel pourra adapter son offre et ses services. Pas besoin de passer par des questionnaires de satisfaction, le contact direct et spontané entre le client et le commerçant est un réel point fort du commerce de proximité.

Soutenir les commerces de proximité pour sauver la planète 

Il faut préserver et soutenir le commerce de proximité pour des raisons sociales, économiques et environnementales. Sur ce dernier aspect, le consommateur peut avoir un impact fort en adaptant son mode de consommation de manière vertueuse pour l’environnement. Pourquoi privilégier le commerce de proximité participe à une démarche écologique ?

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La réduction des déplacements

Faire ses achats chez les commerçants de proximité, permet de réduire les distances des trajets à effectuer. Des distances plus courtes induisent une moindre dépense de CO2 dans le cas des déplacements motorisés. Mais l’impact positif s’applique surtout lorsque le consommateur utilise des moyens de transport plus écologiques : à pied, à vélo, en transport en commun… Faire les courses dans son quartier ou son centre-ville évite souvent de prendre sa voiture. D’autant que de plus en plus de villes, soucieuses de décarboner les centres-villes, mettent en place des politiques en faveur de la mobilité douce, en favorisant la circulation et le stationnement des vélos, tout en rendant de plus en plus contraignante l’utilisation de la voiture en milieu urbain. Sur un tout autre plan, celui de la santé publique, on nous incite à laisser la voiture au garage et à marcher 30 minutes par jours pour rester en forme et réduire les risques de maladies cardiovasculaires. Bref, aller faire ses courses à pied ou à vélo le plus souvent possible permet de réduire l’empreinte carbone de notre consommation quotidienne. 

La production locale

Au-delà des déplacements du client, il convient de s’intéresser aux kilomètres parcourus par les produits de consommation pour arriver jusqu’au magasin. Certains produits finis ou matières premières peuvent venir de l’autre bout de la planète, alors même que les ressources et les compétences existent au niveau local. Pour enrayer ces aberrations, le mouvement locavore se développe depuis plusieurs années. C’est un type de commerce de proximité qui s’approvisionne principalement de produits locaux. On retrouve dans cette catégorie les AMAP (« Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne ou de Proximité »). Ce sont des points de vente qui commercialisent la production agricole et artisanale locale. Ils sont le maillon entre le producteur local et le client, permettant une consommation en circuit court. 

Le zéro déchet

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La tendance zéro déchet consiste à réduire au maximum les déchets générés par nos modes de vie. Le consommateur désirant réduire son impact sur l’environnement évitera les produits jetables (couverts plastiques, sac plastique, …) et privilégiera les produits avec peu d’emballage voire les produits en vrac. Pour répondre à cette demande, des magasins vrac ont vu le jour ces dernières années. Bien que les débuts soient encore timides, la tendance est réelle. Il existe des rayons vrac dans certaines grandes surfaces, mais la nature même de ce type de distribution est dans la proximité. La tendance du vrac fait écho aux modes de consommation d’antan, avant l’arrivée des hypermarchés et d’internet. On achète les quantités dont on a besoin, souvent plus petites, dans des récipients réutilisables (sacs à vrac, bouteilles consignées, bocaux…). Les commerçants plus traditionnels sont de plus en plus nombreux à arborer les stickers “zerowaste”, qui indiquent aux clients qu’ils peuvent ramener leurs sacs à vrac ou boîtes propres pour emporter leur rôti de bœuf ou leur pain, ce qui permet d’éviter l’utilisation d’emballages destinés à la poubelle juste après consommation.

Le réseau de point relais colis 

Le maintien du commerce de proximité a un impact positif sur l’empreinte carbone du e-commerce. En effet, la livraison à domicile des produits achetés sur internet est plus gourmande en CO2 que la livraison en point relais, qui mutualise un grand nombre d’envois et réceptions de colis. De la même manière, le client mutualisera ses déplacements en choisissant un point relais qu’il a l’habitude de fréquenter pour ses achats quotidiens. C’est un partenariat gagnant qui alimente un cercle vertueux. D’un côté, le commerce de proximité bénéficie du trafic généré par les dépôts et retraits de colis en magasin, ce qui permet des retombées commerciales. De l’autre côté, le e-commerce mutualise ses envois de colis avec pour effet positif une réduction des coûts de son empreinte carbone.

Soutenir les commerces de proximité pour améliorer le tissu socio-économique local

Pas moins de 86% des Français estiment que consommer local répond à des enjeux sociétaux majeurs, comme la lutte contre le chômage ou la désertification des campagnes (étude de l’observatoire de la consommation responsable). Qu’en est-il dans les faits ? Le commerce de proximité est-il si essentiel au maintien d’un bon équilibre socio-économique ?

table de restaurant

Soutenir l’emploi local

Le maintien des commerces de proximité contribue à la sauvegarde de l’emploi. Le nombre de salariés de la grande distribution semble très important mais précisons que lorsqu’elle crée deux emplois, elle en détruit sept dans l’agriculture, le commerce de proximité et les PME. Conserver une activité économique de proximité permet de maintenir des emplois en local, contribuant à une vraie qualité de vie pour les travailleurs. Dans le cas contraire, on assiste à la désertification des zones rurales, à l’établissement de villes-dortoirs et à la densification des villes (avec ce que cela comporte au niveau surpopulation et flambée des prix). Consommer local est donc une action citoyenne ayant un réel impact sur l’emploi en France.

Privilégier une alimentation plus saine

serveur amenant deux assiettes

L’équilibre alimentaire passe avant tout par la consommation d’aliments sains. La France est la première économie agricole en Europe avec une contribution en valeur à hauteur de 18%. Elle est aussi très bien placée au niveau mondial en se plaçant dans le top 10 des pays contributeurs. Le pays a un réel savoir-faire dans le domaine, tout en préservant une qualité de production sauvegardée par de multiples normes et réglementations. De plus, elle jouit d’une des plus grandes gastronomies du monde, reconnue et inscrite au Patrimoine de l’UNESCO depuis 2010. La consommation des produits issus du terroir est un réel gage de qualité. 

Soutenir l’économie locale

Le commerce local contribue fortement au développement économique d’une ville car les petits commerces payent proportionnellement plus d’impôts que les grandes enseignes de distribution. De plus, ces petits commerçants s’approvisionnent souvent auprès de fournisseurs locaux, ce qui permet une économie circulaire. Enfin, contrairement aux grands groupes qui pratiquent l’optimisation fiscale et la remontée des bénéfices au siège social en France voire à l’étranger, les petits commerçants restent ancrés dans le territoire, en vendant et consommant dans une zone locale.

Préserver la diversité

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Les boutiques et magasins locaux ancrés dans le territoire constituent un moyen essentiel de diffuser la culture, l’artisanat et le terroir d’une région. Face à la mondialisation et aux grandes chaînes de magasins standardisés dont on retrouve les styles et les saveurs aux quatre coins du monde, les petits commerces indépendants sont bien souvent les garants de la culture locale. En orientant ses achats vers des biens de l’artisanat et de la culture locale, le consommateur contribue à soutenir la diversité des savoir-faire qui fait la richesse des territoires.

Pourquoi les commerçants doivent se digitaliser pour booster leur croissance.

Après avoir dû faire face à la grande distribution, le commerce local affronte, depuis quelques années déjà, la concurrence du commerce en ligne. Bien que la proximité comporte de réels atouts, les petits commerces doivent rester vigilants en s’adaptant aux nouveaux besoins de consommation, qui tendent à se digitaliser de plus en plus. Alors comment allier local et digital ?

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Les attentes des clients

Le comportement des clients a fortement évolué ces dernières années, notamment avec l’arrivée d’internet et des smartphones. Ils sont mieux informés, ils ont à leur disposition un panel d’outils leur permettant de comparer les produits, les services, les enseignes ou les marques (les sites de comparatifs, les avis clients, les réseaux sociaux…) Ils en deviennent plus exigeants et tendent à inverser le rapport de force qu’ils entretiennent avec les commerçants.

Du fait de cette facilité d’accès à la comparaison, il est de plus en plus difficile d’entretenir la fidélité des clients. Ceux-ci évoluent davantage vers des comportements de type “zappeur”. L’attachement aux marques est de moins en moins fort. Les clients étant mieux éduqués, ils décryptent plus facilement les stratégies marketing des marques pour les attirer.

Le client est connecté et mobile. Le digital est présent à toutes les étapes du parcours d’achat : de la réflexion (recherche d’informations et avis consommateur) à la livraison (suivi), en passant par le paiement en ligne. Le consommateur est avant tout en recherche d’une expérience client. Souvent, le digital ne suffit pas à rendre son expérience mémorable, c’est bien souvent le maillage du parcours digital et physique qui rend son parcours fidèle à ses attentes. On parle alors d’omnicanalité. C’est-à-dire que le client doit pouvoir évoluer d’un environnement digital à un environnement physique sans rupture pour que l’expérience soit la plus fluide possible et aille même jusqu’à provoquer le fameux “effet waouh”.

La concurrence du e-commerce

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Selon le bilan 2018 de la FEVAD, le commerce en ligne poursuit une croissance à 2 chiffres (13,8%) avec un chiffre d’affaires engrangé de 92,6 milliards d’euros et ce, malgré une conjoncture défavorable à la consommation des ménages. Le e-commerce a de quoi séduire les consommateurs. En effet, les clients y trouvent souvent des prix très concurrentiels, un choix inégalé, et la possibilité de faire ses achats à tout moment sans être obligé de se déplacer. En outre, il est très aisé de s’informer et de comparer les produits (prix, caractéristiques) sur internet ce qui facilite l’acte d’achat. Enfin, le marketing digital est de plus en plus ciblé et efficace ce qui en fait un levier puissant du développement du commerce en ligne. 

Les atouts des commerces de proximité

Pour rester attractif, le commerce de proximité doit se renouveler et s’adapter à ces nouvelles attentes. Bien que l’e-commerce connaisse un succès grandissant, le commerce de proximité possède de vrais atouts pour continuer à attirer les consommateurs dans ses boutiques.

Caroline et Alexandre, du Season à Lille

Caroline et Alexandre, du Season à Lille

La principale force du commerce de proximité repose sur le contact humain et l’approche physique de l’expérience. Même si le digital fait des progrès dans la facilitation des échanges (vidéos en temps réel, chat box) et la perception des produits (vue 3D, visites virtuelles…), on reste bien loin de l’expérience que procure la réalité du monde physique. Selon un sondage TNS Infratest de 2017, 50% des personnes interrogées projettent de continuer à faire leurs achats dans les magasins physiques en 2030. Selon ce même sondage, une majorité de clients s’attend à vivre des expériences digitales en magasins physiques. C’est donc sur ces aspects de cross-canalité que se joue l’avenir du commerce de proximité.

La nécessité d’une présence digitale

site de vente en ligne pour les particuliers

Bien que le commerce de proximité résiste bien aux grandes surfaces, la menace du e-commerce est réelle. L’économie du commerce existe sur le plan physique et digital. Pour optimiser l’exposition et la performance, les commerçants doivent être présents sur le web. Les clients des magasins physiques sont aussi des internautes et, souvent, avant de se rendre en magasin, ils ont cherché des informations sur internet. Où est la boulangerie la plus proche ? Horaires d’ouverture ? Quels sont les produits proposés ? Quels sont les avis ? … Les commerces absents du web passent à côté d’une clientèle “phygitale” qui navigue sans cesse entre le plan physique et digital. 

Lever les réticences des petits commerçants

Même si les petits commerçants comprennent bien les enjeux du digital dans leur activité, il n’en demeure pas moins qu’il reste certains freins à lever pour les inviter à passer le pas. L’une des premières objections porte sur le coût de telles solutions, qui semblent souvent peu abordables pour les néophytes. En plus d’être coûteuse, cela semble compliqué à mettre en place et à utiliser. Les commerçants craignent d’y perdre beaucoup de temps et de ne pas bien maîtriser les fonctionnalités. Et au final, une question revient : “qu’est-ce que ça va m’apporter concrètement ?”. Heureusement, il existe des solutions digitales permettant de répondre à ces attentes (comme Dailyn)

Les solutions digitales pour les commerces de proximité

Guide sur les commerces de proximité

Le social selling

Les grandes marques ont vite compris l’intérêt d’être présent sur les réseaux sociaux pour promouvoir leur notoriété et mieux communiquer avec leurs clients. Les petits commerces leur ont rapidement emboîté le pas en créant des communautés de clients sur les réseaux sociaux tels Facebook ou Instagram. Cette tendance se nomme le social selling. Elle regroupe l’ensemble des interactions dans les réseaux sociaux entre une enseigne et ses clients, le tout à des fins commerciales. La vocation du social selling pour un commerçant est d’engager une relation et un engagement du client. L’utilisation des réseaux sociaux va permettre de : diffuser du contenu média (photos, vidéos), collecter les commentaires clients, répondre à leurs questions, informer sur des évènements (promotions, portes ouvertes…), développer la notoriété de l’enseigne en collectant des “likes” ou des partages de sa communauté. Le social selling est le prolongement digitalisé de la relation de confiance que le petit commerçant instaure avec ses clients, le tout avec la force de frappe du digital. En bref, la maîtrise des réseaux sociaux est, pour le commerce de proximité, un levier de développement majeur et peu coûteux.

Le click and collect

Vente en ligne

Le service de retrait en magasin ou click and collect, permet au client de commander un produit depuis son ordinateur ou son mobile chez son commerçant, et de venir retirer le produit dans la journée, souvent en moins d’une heure. Cette procédure mise en place initialement par les grandes chaînes de magasins des centres commerciaux s’étend aujourd’hui aux commerces de proximité, du boulanger au marchand de chaussures. Un service supplémentaire apprécié des clients, qui gagnent du temps dans leurs achats grâce à la plateforme e-commerce du magasin, tout en permettant une jouissance rapide du produit puisqu’il est disponible dans l’heure moyennant un déplacement vers le magasin. On économise également des frais de livraison comparativement à un site 100% e-commerce. Avec le click and collect, on est dans ce qu’on appelle le “phygital”, alliance de l’expérience physique et digital.

La livraison rapide

Guide sur les commerces de proximité

Dans certains cas, le consommateur souhaitera être livré par son commerçant bien que celui-ci se situe à proximité de son domicile ou de son lieu de travail. Il s’agira le plus souvent de courses alimentaires. La proximité de ces commerces permet une très forte réactivité dans les délais de livraison, souvent en moins d’une heure. De plus, les moyens de transport urbains souvent plus écologiques sont privilégiés (vélos, scooter…). Ces transports légers contribuent également à désengorger les villes des voitures et camions. Ces services de livraison sont, en général, assurés par des sociétés externes telles Deliveroo ou Uber.

Le paiement mobile

Guide sur les commerces de proximité

Déjà bien implanté dans plusieurs pays du monde, notamment au Japon, le paiement mobile s’installe plus progressivement en France. Ce type de règlement représente l’avenir du paiement en magasin. Il repose sur des solutions technologiques telles Apple Pay, Google Pay ou Paylib. L’avantage de ce mode de paiement est de dématérialiser tous les autres moyens de paiement (carte bancaire, chèque, espèces). Les petits commerçants devront également passer au paiement mobile pour attirer et fidéliser leur jeune clientèle. En effet, ce sont surtout les 18/24 ans qui plébiscitent ce mode de règlement.

FAQ commerces de proximité

👍🏽 Comment ouvrir un commerce de proximité ?

Nous vous conseillons de prendre un expert-comptable pour vous aider dans toutes vos démarches pour l’ouverture d’un commerce.

👆 Quels sont les commerces de proximité qui marchent ?

L’alimentation Bio est très en vogue actuellement.

🍃 Nombre de commerces de proximité en France ?

En France, nous sommes un pays riche en commerce de proximité. En 2008, il y en avait plus de 830 000 dans tout le pays.

🍄 Comment dit-on commerce de proximité en anglais ?

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