La Nécropole militaire française de Compiègne-Royallieu

La Nécropole militaire française de Compiègne-Royallieu

Compiègne a été une ville-hôpital avec plus de 20 hôpitaux pour le traitement des blessés lors de la Première Guerre Mondiale.

La Nécropole militaire française de Compiègne-Royallieu
16 avr. 2020

La nécropole nationale de Compiègne est un cimetière militaire français de la Première Guerre mondiale. Il est situé à Royallieu et contient plus de 3000 corps de combattants.

Histoire de la création du cimetière

Compiègne est une ville touristique située près de la capitale française. C’est une ville historique qui retrace l’histoire du passé de la France. Notre blog Compiègne vous la présente plus en détail.

Parmi les vestiges du passé que l’on retrouve à Compiègne se trouve la nécropole militaire française. La ville avait joué un rôle capital lors de la Première Guerre mondiale. Elle a été durant le conflit une ville-hôpital avec plus de 20 hôpitaux pour le traitement des blessés de guerre.

Soucieux d’offrir aux combattants morts à la guerre un champ de repos, le conseil municipal a sollicité les autorités militaires et sanitaires en 1917 pour la création d’un cimetière militaire.

Ce projet verra le jour en 1918 avec la création d’un cimetière à côté de l’hôpital militaire français N°16. C’est sur le site de ce cimetière qu’a été édifiée en 1921 la Nécropole militaire française de Compiègne-Royallieu.

Le domaine s’étend sur 11 527 m² et contient 3 257 corps dont 264 en ossuaires et 367 tombes musulmanesOn y retrouve aussi les tombes de soldats maliens, ivoiriens, algériens et tunisiens et martiniquais qui ont combattu aux côtés de la France. En 1935, le cimetière est devenu une nécropole de regroupement des tombes provenant de plusieurs cimetières provisoires comme ceux d’Attichy et Pierrefonds.

Informations pratiques

Ce mémorial de la Première Guerre mondiale est situé au 112 rue Saint-Joseph, 60200 Compiègne. Le plan du cimetière est celui d’une nécropole classique.

Les sépultures y sont alignées en rangées régulières de part et d’autre d’une allée centrale. Au-dessus de ces tombes sont érigées des stèles qui respectent les convictions religieuses des combattants de même que la nationalité des soldats inhumés.