Richard DE, à Lille : « l’avenir, ce sont les réseaux sociaux et internet »

Richard, de Richard de, à Lille : « L’avenir, ce sont les réseaux sociaux et internet »

Cela fait maintenant 37 ans que Richard Degezelle a ouvert son salon de coiffeur silhouettiste rue Gambetta.

Richard DE, à Lille

Richard Degezelle, plus connu sous le nom de Richard de, a son salon de coiffure silhouettiste depuis 36 ans, au 66 rue Léon Gambetta.

Racontez-nous votre histoire : comment êtes-vous arrivé jusqu’à ce point aujourd’hui ?

J’ai commencé mon apprentissage chez mes parents. Je fais partie d’une lignée de coiffeurs puisque ma grand-mère était également coiffeuse. J’ai étudié puis fait beaucoup de concours régionaux, nationaux et internationaux. J’ai aussi fait partie de l’équipe de France de coiffure à une époque. On avait d’ailleurs gagné la Coupe d’Europe et la Coupe du Monde !

Cela fait maintenant 36 ans que je suis installé rue Gambetta. On a eu un premier salon à La Madelaine. Dans mon salon, avec mon équipe, je crée aussi deux fois par an des collections de coiffure (printemps été et automne hiver).

Pourquoi avoir choisi la rue Gambetta ?

Parce que j’ai trouvé que c’était un quartier un peu populaire, et c’est ce type d’ambiance et de clientèle que j’apprécie.

Quel est le concept de votre salon de coiffure ?

Je me présente plutôt comme coiffeur silhouettiste. C’est-à-dire que je crée par rapport à une silhouette et non plus juste par rapport à un visage. On va même un peu plus loin, pare qu’on fait même un peu de psychologie, pour savoir si la cliente est prête à accepter nos différentes propositions. On va vraiment adapter à sa silhouette, son travail, et à ce qu’elle est prête à faire ou à ne pas faire.

Comment choisissez-vous les produits avec lesquels vous travaillez ?

Je suis coiffeur ambassadeur Schwarzkopf donc je travaille avec leurs produits. Parce qu’à une époque, j’étais démonstrateur pour eux et Corioliss. Je travaillais sur les plateaux pour des shows, des démonstrations et des formations.

Vous travaillez seule ou en équipe ?

En équipe. Toujours en équipe. Dès l’ouverture du salon, on était d’ailleurs déjà quatre ou cinq. Là j’ai deux juniors, une esthéticienne technicienne et une coiffeuse collaboratrice / première coiffeuse.

Quel est votre rôle dans l’équipe ? 

De manager tout ce beau monde, et puis de coiffer également. Parce que je ne suis pas que manager, je suis également et avant tout coiffeur !

Pouvez-vous nous parler de votre secteur d’activité ? A-t-il beaucoup évolué ?

Oui ça évolue beaucoup. À une certaine époque, on avait une mode dans la coiffure, très précise, et parfois un peu trop caricaturale, qui durait une ou deux saisons. Aujourd’hui, on n’a plus vraiment de modes stéréotypées, mais plus des tendances globales.

Maintenant, c’est beaucoup de naturel. De plus en plus naturel, mais aussi de plus en plus rapide et efficace. Et avec le meilleur rapport qualité prix ! Parce qu’il y a de plus en plus à des salons de coiffure low cost, mais nous ne sommes pas des commerçants, nous sommes avant tout des artisans. Donc aujourd’hui, c’est surtout une question de rapport qualité prix. C’est d’ailleurs aussi ça qui fait ma réputation !

Quel est le plus grand obstacle ?

Je n’en vois pas de si grand que ça.

Au niveau peut-être de la motivation des juniors. Ils ont parfois du mal à comprendre, que pour percer dans un métier artistique et technique, il faut donner beaucoup de son temps et ça n’est plus leur priorité aujourd’hui.  Donc c’est sur ce domaine-là que je me bats le plus. Et ce n’est pas toujours évident à leur faire comprendre.

Au niveau de l’équilibre vie privée et vie professionnelle, comment ça se passe pour vous en tant qu’entrepreneur ?

Je passe beaucoup, beaucoup de temps dans mon salon, et il ne me reste plus beaucoup de temps pour les loisirs et pour les vacances. Dix jours par an

Mais je ne me pose pas de question. Alors, je fonce comme j’ai toujours fait depuis plus de 40 ans. Je me dis que quand il sera temps de s’arrêter, je pourrais prendre un peu de temps pour moi. Mais pour l’instant, je ne me pose pas de question et j’avance.

Pourquoi se lancer dans l’aventure Dailyn ?

Parce que l’avenir, ce sont les réseaux sociaux et internet. Donc si on passe à côté de ça, on s’enterre progressivement, parfois sans s’en apercevoir. Il faut toujours être à l’affût de propositions, tel que Dailyn… Il faut s’adapter à notre époque !

Quels sont vos projets futurs ?

Continuer à développer mon entreprise, ou tout au moins la maintenir. Et toujours chercher à me motiver moi, ainsi que mon équipe. Afin de créer nos collections et toujours être ouvert à la créativité.

>> Richard DE à Lille : 66 Rue Léon Gambetta, 59000 Lille